La thérapie cognitivo-comportementale (TCC)

Les TCC sont issues de la recherche scientifique. Elles partent du constat vérifié qu’il existe un lien étroit entre les idées, les émotions et les comportements. Ainsi, l’ensemble de nos expériences nous apprend à voir la vie à travers un certain filtre. Nous avons “appris” que la vie, c’est comme ça. Cela devient une telle évidence que nous ne remettons plus en question nos convictions pourtant faussées, et que nous ne voyons pas d’alternative à nos comportements pourtant inadaptés. Ainsi s’installe un cercle vicieux.

 

Les TCC ont pour spécificité de prendre en charge le patient dans « l’ici et maintenant », de manière ciblée et structurée, pour s’attaquer concrètement aux difficultés concernées. Thérapeute et patient chercheront à identifier puis à corriger les idées et les comportements inadaptés qui génèrent souvent de manière répétée des conséquences néfastes pour le patient, que ce soit sur le plan personnel, relationnel ou professionnel.

La méthode TCC, dont les origines se trouvent dans la recherche et la rigueur scientifique, se prête assez facilement à des mesures d’efficacité et de résultat. Ces mesures font intégralement partie du processus thérapeutique, permettant au patient de vérifier par lui-même ses progrès.

 

Voici un exemple de la manière dont nos idées, nos émotions et nos comportements peuvent nous enfermer dans nos difficultés :

Si je pense que les gens ne m’aiment pas (idée), en les voyant heureux ensemble (stimulus), je vais me sentir triste (émotion) et je vais sans doute me mettre à éviter la compagnie des autres dans l’espoir de ne pas raviver ma peine (comportement).

Malheureusement, le fait de me cacher ne m’aidera pas à vérifier si oui ou non il y a des gens qui m’aiment, ni à apprendre des techniques pour être plus à l’aise dans une situation sociale. Ma gêne ne fera que croître, et je serai de plus en plus convaincu que personne ne peut m’aimer (conséquence).

 

Le thérapeute cognitivo-comportementaliste travaille avec le patient à identifier les cycles : idée / émotion / comportement qui le font souffrir (la phase initiale « d’analyse fonctionnelle« ), et l’aide ensuite à développer des réponses plus satisfaisantes.

Le client découvrira des exercices et des outils concrets qui lui permettront de mettre des mots sur un mal-être diffus, d’interroger des croyances fausses, d’adopter des comportements plus adaptés, de développer de nouvelles compétences relationnelles… Et, une fois la psychothérapie terminée, la personne pourra s’appuyer sur les outils appris pour faire face à l’avenir à une nouvelle difficulté éventuelle.

 

Tous ces aspects font que le progrès peut être relativement rapide.

La force de cette relation thérapeutique est attestée par la recherche médicale et scientifique qui prouve que c’est une méthode réellement efficace pour traiter un large éventail de difficultés psychologiques. La motivation et l’implication du patient sont primordiaux pour obtenir des résultats positifs.